Aurélie Pérez – 01 avril 2016

Happiness At Work: pourquoi ce tour du monde ?

Parcours

Une petite présentation s’impose ! Je m’appelle Aurélie Pérez et j’ai suivi un cursus scientifique. Orthophoniste pendant presque 10 ans, j’ai toujours été intéressée par les nouvelles techniques provenant de l’étranger comme la LSVT méthode américaine pour les Parkinsoniens, les techniques canadiennes pour traiter le bégaiement…

En 2010, je me forme à des méthodes de gestion du stress pour les incorporer dans ma pratique orthophonique. Je ne le sais pas encore mais ce sera le point de départ d’un changement de vie total qui m’amène à faire cette étude aujourd’hui.

En 2013, je démarre une activité de gestion du stress et tourne la page de l’orthophonie. Je me consacre alors aux particuliers sur des problématiques diverses comme les peurs, l’angoisse, les troubles alimentaires, les addictions, le manque de confiance en soi, l’estime de soi…et ceci m’amène à travailler avec des personnalités diverses dans des domaines comme le sport et l’entreprise.

Par la suite, j’anime des conférences sur la prévention du stress et des dirigeants d’entreprises me demandent de mettre en place des programmes de formation pour leurs équipes.

C’est un changement radical dans ma manière de travailler !

Étant issue du milieu paramédical, les équipes sentent la différence dans le contenu des formations et je suis heureuse de pouvoir apporter autre chose à ces gens en souffrance au travail.

La décision est prise : comme les méthodes en France me semblent limitées, je décide de partir parcourir le monde pour m’imprégner de nouveauté, de vous ramener des témoignages de personnes très différentes qui partagent peut-être vos propres préoccupations et de montrer qu’il est possible de vivre autrement!

Première étape New York

Pourquoi New York ? Ce choix est guidé par un voyage à New York en décembre 2014. Je garde cette image très accueillante des New-yorkais qui répondent à vos questions avec le sourire.

De plus, beaucoup de méthodes de management et de communication sont basées sur des principes américains alors cela me semble juste de voir les résultats sur le terrain.

En tout cas, le contact est facile. Mon entourage m’a donné des noms de personnes à contacter sur place et, incroyable, sur simple mail ou message Linkedin, sans même me connaître, elles me donnent rendez-vous.

Le vol Paris-New York

Quel vol mes amis !

Dès la file d’attente pour enregistrer les bagages, une dame contrôle mes papiers et me demande mon billet retour ou de sortie de territoire américain vers un autre pays. Je lui montre mon billet vers Mexico et là, elle m’annonce que les pays adjacents au territoire américain ne comptent pas, qu’il me faut un autre billet.

Je vous passe les péripéties mais j’arrive à trouver un vol Mexico-Lima et je peux enfin faire la queue. Là je fais la connaissance de Laura, étudiante qui va rester 5 mois à New York. Nous décidons de nous revoir une fois sur place.

Ensuite l’avion décolle avec une heure de retard car une passagère avait été « oubliée ».

Le vol est agréable et nous arrivons enfin à l’aéroport JFK, oui, enfin nous arrivons mais le conducteur de passerelle ne parvient pas à faire sa manœuvre, à tel point qu’il est remplacé et, sur les dires du commandant de bord « Femme au volant, c’est plus marrant ! ».

Une fois au contrôle de douane, nous découvrons que les méthodes ont changé, il existe à présent deux contrôles, un par machine et un avec un policier, en bref deux fois plus d’attente. Nous sommes partis depuis des heures et le décalage horaire commence à se faire sentir.

Heureusement, dans la file d’attente, je discute avec Stéphanie, une française installée à New York depuis 4 ans. L’échange est riche et passionnant ! Stéphanie me propose même de partager son taxi et nous poursuivons notre discussion. Comme elle sera à San Francisco en même temps que moi, nous espérons pouvoir nous revoir.

Je suis partie de Paris le 30 mars à 20h45 et j’arrive à New York à 7h le 31 mars…une bonne nuit s’impose !