Aurélie Pérez – 16 avril 2016
New York, le 11 avril 2016
Lors de la If Conference sur les startups japonaises, je rencontre un représentant d’Axa qui me parle d’une autre conférence le soir même sur le Data. Comme c’est un sujet très en vogue, je demande l’autorisation de venir et mon interlocuteur a la gentillesse de m’y inscrire en direct.
Me voici donc dans les locaux d’Axa situés en plein centre de Manhattan, la salle est comble et le descriptif du programme alléchant. Quatre intervenants se succèdent, la mécanique est fluide et bien rodée.
Le premier interlocuteur, Haoyuan Li de la société Alluxio nous parle du challenge que représente l’accès au Data et l’importance de la capacité de mémoire virtuelle. Son projet lancé en 2012 à Berkeley, Californie, a connu une importante expansion et, la communauté grandissant, ils ont décidé de changer de nom et ont opté pour Alluxio. Un nom clair pour une vision claire et à long terme.
Ensuite, le français Florian Douetteau de la société Dataiku basée à Paris et New York nous expose la solitude du manager et des équipes face au Data. Son personnage Hal est en pleine interrogation et le rôle de Dataiku sera de ne jamais laisser Hal seul. Avec beaucoup d’humour, Florian illustrera ses propos de slides décapantes et de comparaisons animalières !
Le troisième intervenant, Prakash Nanduri de la société Paxata nous expliquera la différence entre informations et Data et pourquoi nous en avons besoin. Il abordera également l’enjeu de manager une équipe pour que les différents membres travaillent en cohésion, plus vite et encore mieux !
Enfin, nous terminerons cette soirée avec Sri Ambatia de la société H2O.ai, qui a également fait preuve d’humour. Je retiendrai ces différentes phrases-clefs :
« Le Software va dévorer le monde !
Le vertical est le nouvel horizontal !
Ne consommez pas uniquement, nous avons besoin de créateurs, de contributeurs !
Lisez « Thinking fast and slow » de Daniel Kahneman. »
Je suis encore novice sur le sujet du Data mais ces quatre conférenciers m’ont aidée à y voir plus clair. Ce fut un réel plaisir de les écouter et je remercie également Matt Kuck d’avoir organisé cet événement en partenariat avec Axa.
Le mot de le fin viendra de Sri Ambatia. Je lui fais part de mon plaisir à le voir présenter un sujet si complexe avec humour et il me répond « La vie est trop courte pour être triste ! ».