Aurélie Pérez – 21 mai 2016
Pendant une semaine, j’ai eu l’honneur d’accompagner l’équipe de Mil’Sport Mag, l’unique magazine au monde sur le sport militaire pour interviewer les sportifs et leurs familles sur les Invictus Games. Ce reportage fera l’objet du numéro 3 du magazine en Juillet en version papier et on line. Je ne peux donc réécrire ce que j’ai déjà écrit mais je peux vous parler de mon vécu sur place.
Il est grisant de participer à un tel événement pour plusieurs raisons :
-la sensation de vivre un moment d’exception où tout le monde se dépasse, sportifs, familles, organisateurs, officiels, presse, photographes,
-l’émotion d’une solidarité qui s’installe entre personnes de toutes les nations qui, à priori, n’ont pas de points communs évidents,
-l’incroyable chance d’assister aux discours et aux actions du Prince Harry, de découvrir sa simplicité, son accessibilité et sa bonté d’âme,
-l’envie que ce moment ne s’arrête jamais et que les actions entreprises ici et maintenant changent le monde à jamais,
-la beauté du travail d’équipe avec le seul but de vous retranscrire à vous lecteurs les sensations comme si vous étiez présents,
-l’improbabilité de se retrouver dans un endroit d’exception comme le parc Disneyworld à Orlando et encore tant d’autres choses.
Pendant presque une semaine, nous sommes dopés à l’adrénaline et cela représente comme une parenthèse de vie surréaliste !
Mon périple américain d’un mois et demi s’achève en beauté et je m’envole pour l’étape Amérique centrale et latine en commençant par México DF.
Je ressens une forte nostalgie, chose peu commune chez moi, pour San Francisco. Vous savez, il y a des endroits comme cela dans le monde où l’on se sent en totale adéquation avec le lieu, les personnes, la manière de vivre. Pour l’avoir vécu une fois auparavant à Rome, je sais que je reviendrai, peut-être même y resterai-je pour y vivre quelques temps, qui sait?
La rencontre avec le réseau While 42 n’y est pas pour rien non plus, une telle concentration de personnes passionnantes et au grand cœur au même endroit, cela n’arrive pas tous les jours.
J’atterris donc à México DF avec un pincement au cœur. C’est une bonne chose que ce soit ma prochaine étape car je connais le pays pour y être allée plusieurs fois, j’aime parler espagnol, même si à présent les premiers mots qui me viennent quand j’ouvre la bouche sont en anglais !
Et j’ai une sorte de connexion olfactive avec le lieu, l’odeur de la terre, des épices, de la cuisine mexicaine en général…à chaque fois que je reviens du Mexique, je me prépare du guacamole tous les jours pendant un mois.
Il est bon de revenir dans ces endroits qui nous ont fait vibrer…
Le décalage avec les États-Unis est assez conséquent et, comme je le postais sur Twitter il y a peu, quand on parle de conduite de changement, je peux vous dire que changer d’endroit, de langue, de température, de nourriture…en moins de 24 heures, cela requiert une belle dose d’adaptabilité.
Alors me voilà repartie pour de nouvelles aventures, de nouvelles rencontres et je sais déjà que cela commence bien car je suis accueillie par un hôte mexicain adorable, passionné de tant de choses que je peine à suivre toutes ses connaissances lorsqu’il me parle, c’est vous dire !